Je me suis dit que ce serait sympa de te partager quelques petites choses sur moi, histoire que tu me connaisses un peu mieux avant qu’on ne partage ensemble quelques moments sucrés autour de la pâtisserie !
Mais je dois avouer que j’ai du mal à écrire sur moi. Ça me rappelle ces drôles d’entretiens où on te demande de citer tes 3 principales qualités et défauts.
Soyons honnêtes : les gens des RH, on finit toujours par dire ce qu’ils ont envie d’entendre. Des qualités qui, en réalité, recouvrent bien plus que ça, et des défauts qui mettent surtout en avant… nos qualités. C’est bizarre, et sans grand intérêt.
Et puis entre nous, n’est-ce pas un peu étrange d’essayer de définir une personne ? On change tous avec le temps, non ? Donc non, je ne vais pas faire ça.
Mais voici quand même 7 petites choses qui t’en diront plus sur moi et qui ne servent absolument à rien.


1 – À 14 ans, j’ai demandé à mes parents et à mes profs si je pouvais suivre une formation en pâtisserie pour devenir chef pâtissier.
Hélas, à cette époque, Le Meilleur Patissier et tous ses dérivés n’existaient pas encore, et la pâtisserie n’était pas encore aussi tendance. Et j’avais de trop bonnes notes à l’école, paraîssait-il.
Donc, ce fut un grand NON.
J’ai dû attendre 41 ans (j’avoue que j’aime bien cette symétrie) pour lancer mon activité en pâtisserie…
Non, je ne suis pas restée les bras croisés tout ce temps…
2 – J’ai eu 3 vies... Pas cosmiques ou intersidérales... 3 vies professionnelles.
Attachée en biologie médicale, j’ai fait de la recherche dans la nutrition et en génétique.
Conférencière en archéologie, j’ai plongé dans les secrets de l’Antiquité: découvrir d’où on vient pour mieux comprendre où nous en sommes et faire mieux demain.
La pâtisserie : j’ai vite compris que cette dernière ( enfin « dernière », ça,on verra) allait être un vecteur pour exprimer tout ce qui précède : le goût de la recherche, le désir de manger mieux pour notre santé, l’amour des secrets à déterrer et faire mieux demain en partant de ce qu’on a appris hier … et me voilà tombée dans la folie de la pâtisserie raisonnée et de la technologie pâtissière!
3– Je parle franglais, as it seems…
Je ne m’en rends même plus compte, mais après 10 ans de vie à Londres, je ne peux pas m’empêcher de glisser, parfois — bon ok, souvent — quelques belles expressions de la langue de Shakespeare.
“The world is my oyster”…
Par contre, je n’aime pas trop les huîtres. Sauf quand elles sont gratinées au fromage. Là, c’est un délice. Vraiment.
Bon, donc juste pour dire que si tu m’entends te répondre en anglais, ce n’est ni pour me donner un style ni pour t’étaler ma science. I just can’t help it, tu vois ?
4– Je suis une vraie trouillarde.
Je ne peux pas rentrer seule chez moi quand il fait nuit sans vérifier chaque recoin de la maison où un voleur pourrait se cacher. Chaque placard. Sous chaque lit. Chaque tiroir (oui, les nains existent). Même le frigo.
Je sais, les pingouins ne vivent pas au France. Mais quand même.
Je ne peux pas aller me coucher tant que je n’ai pas tout vérifié deux fois.
Je suis un peu honteuse de l’écrire… J’espère juste que personne n’aura lu ma bio jusque-là.


5– Je suis passionnée par les gens passionnés.
Je pourrais écouter n’importe qui parler de ses passions, tant qu’il le fait avec enthousiasme et excitation.
J’étais clairement ce genre d’élève qui tombait amoureuse du prof passionné, celui qui faisait son métier parce qu’il l’aimait vraiment. Tandis que mes copines se voyaient épouser Leonardo, je rêvais de M. Müller, prof de physique passionné d’astronomie aux faux airs de Ed Harris, qui malgré ses 50ans bien révolus, me faisait voir des étoiles, littéralement j’entends .
6– Je déteste quand quelqu’un est mis de côté. Dans le sport, dans un jeu, dans un groupe.
Ok, ça paraît démago de dire ça et pas très
différent de ce qu’affirmerait la majorité des humains. … Sauf que chez moi ce sens de « l’équité » va bien au-delà des humains.
Je ne peux pas laisser une seule fourchette dans le lave-vaisselle avant d’aller me coucher. Deux, ça passe. Mais pas une seule.
Parce que (attention ça se corse…) elle pourrait se sentir seule. Triste de ne pas être rangée avec ses copines, les autres fourchettes alignées dans le tiroir… qui, au passage, pourrait aussi cacher un voleur.
Bon, quelqu’un connaît un bon thérapeute ?
7– Je ne peux pas rester tranquille au téléphone.
Je gribouille. Toujours les mêmes trucs. Des oiseaux, des cœurs, des cœurs brisés parfois, des plumes (mais pas sur les oiseaux), des roses…
Je ne dessine pas vraiment. Je suis nulle en dessin.
Quand j’étais étudiante, je travaillais dans une maternelle, avec des enfants de 3-4 ans.
Un jour, je leur ai demandé de dessiner leur maison. À la fin de la journée, j’ai accroché toutes leurs œuvres pour que les parents devinent laquelle appartenait à leur enfant.
Mon dessin s’est retrouvé accroché avec les leurs. Plusieurs parents ont cru que mon dessin était celui de leur enfant de 3 ans.
Voilà mon niveau en dessin.
Mais je gribouille tout le temps au téléphone. J’achète même des carnets rien que pour ça.
Voilà, tu en sais un peu plus sur moi maintenant.
J’espère te voir bientôt dans une de mes formations pro ou amateur.
À très vite!
